La prime brute : une bonne idée ?

Votre client peut simplement décider d’octroyer, selon ses propres critères, un complément de salaire brut à ses collaborateurs. L’inconvénient d’une telle prime est que le coût employeur sera très élevé pour un avantage net relativement faible. Dans notre exemple ci-dessous, un avantage de 1.200 € vous en coûtera… plus de 3.700 € !

Il existe d’autres solutions

Avantage individuel : les warrants

Les warrants offrent la possibilité de donner un bonus individuel à un travailleur ou plusieurs travailleurs, selon ses propres critères. Les warrants ne font pas l’objet de cotisations sociales, mais restent néanmoins soumis à l’impôt. C’est l’avantage idéal si l’on souhaite octroyer un avantage substantiel à un ou plusieurs travailleurs, pour un montant total de 10.000 euros minimum.

Avantages collectifs : le plan bonus et la prime bénéficiaire

Ces deux formes de bonus offrent un excellent rapport entre le coût et l’avantage net pour le travailleur. Toutefois, il s’agit bien d’avantages collectifs, c’est-à-dire octroyés à tous les travailleurs ou à une partie d’entre eux, définie selon des critères objectifs.

La prime bénéficiaire consiste à distribuer aux travailleurs une partie du bénéfice comptable de l’entreprise. L’attribution de ces primes dépend, dans ce cas, de la réalisation d’un bénéfice et du montant de celui-ci.

Le plan bonus (ou avantage non récurrent lié aux résultats) permet d’octroyer un bonus à un groupe de travailleurs dont il faut définir soi-même les conditions. Attention, le plan bonus est soumis à un plafond de 3948 € brut par travailleur, et des formalités et conditions strictes doivent être respectées.

Exemple pour une prime brute de 3.000 €

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